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**L’APRIL invite le Ministère de l’Éducation nationale à une « cure de désintox » de Microsoft**

Faut-il enfin passer des paroles aux actes en matière de logiciel libre dans l’Éducation nationale ? C’est la question que pose l’APRIL en réaction à la reconduction massive d’un contrat-cadre avec Microsoft. Dans le sillon du principe « argent public, code public », l’association appelle le ministère à mettre en œuvre une véritable politique en faveur des logiciels libres, et non plus à se contenter d’effets d’annonce.

En janvier 2023, la « stratégie numérique pour l’éducation 2023-2027 » du ministère affichait explicitement la priorité au logiciel libre. Deux ans plus tard, les faits racontent une autre histoire : un nouvel « Open Bar » Microsoft (ce sont les mots d’APRIL) est mis en place pour quatre ans, avec un montant maximal fixé à 152 millions d’euros, selon un avis officiel publié au Bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP).

Cette décision renforce une dépendance déjà ancienne, alors même que le ministère rappelait récemment, dans une circulaire du 28 février 2025, que l’École doit rester neutre vis-à-vis des suites collaboratives commerciales, afin de ne pas conditionner les élèves aux outils d’un éditeur privé.

Le CNLL (Conseil National du Logiciel Libre) a lui aussi vivement réagi, dénonçant non seulement cet accord-cadre, mais également la migration des services informatiques de l’École polytechnique vers Microsoft 365, une décision prise sans véritable concertation (Communiqué du CNLL). Une dépendance toujours plus coûteuse

Pour l’APRIL, ces décisions illustrent l’absence de volonté politique forte pour sortir de l’emprise des grands éditeurs propriétaires. Au lieu de construire progressivement une souveraineté numérique nationale, l’État entretient une dépendance coûteuse, pour les finances publiques comme pour la protection des libertés individuelles.

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**Debian : tout ce qui vous attend dans APT 3.0**

Après plusieurs mois de développement, APT 3.0 est désormais disponible dans la branche « unstable » de Debian. Cette nouvelle version majeure du célèbre gestionnaire de paquets apporte de nombreuses améliorations pour les utilisateurs en ligne de commande.

APT 3.0 succède à la série 2.9 de développement et sera la version utilisée par défaut dans les prochaines grandes versions de Debian 13 « Trixie » et Ubuntu 25.04. Cette mise à jour est dédiée à la mémoire de Steve Langasek, contributeur historique de Debian et Ubuntu.

Parmi les nouveautés les plus visibles, APT 3.0 introduit une toute nouvelle interface en mode texte : l’affichage en colonnes facilite la lecture des listes de paquets, tandis que la prise en charge des couleurs permet de distinguer immédiatement les actions (par exemple, suppression en rouge et installations en vert). Le progrès lors des installations est également mieux représenté grâce à une barre plus fluide utilisant des blocs Unicode.

Côté fonctionnalités, APT 3.0 embarque un nouveau résolveur de paquets accessible via l’option –solver. Ce dernier améliore la gestion des dépendances en autorisant notamment le basculement vers des versions non candidates en cas de besoin, et rend la commande autoremove plus efficace en conservant uniquement les paquets jugés essentiels.

D’autres ajouts sont également à noter :

  La commande apt list supporte désormais l’option --target-release.
  Un mode d’affichage automatique des résultats via un pager, à la manière de Git, est introduit pour faciliter la navigation.
  L’option --comment permet d’ajouter des annotations dans l’historique des opérations.
  APT gère mieux les miroirs de type file:/ sans compression.
  Modernisation de la gestion des ports Debian et d’autres améliorations internes, dont un meilleur calcul de la taille des noyaux Linux dans /boot.

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**Tails 6.14.1 apporte un peu de souplesse à Tor Browser sur la gestion des fichiers**

Nouvelle mouture pour la distribution Linux centrée sur la sécurité et la vie privée. Une version 6.14.1 qui peut surprendre, car la 6.14 n’a pas été publiée. L’équipe de développement s’en explique dans un billet, indiquant qu’un problème important a été découvert à la dernière minute, nécessitant un correctif.

Tails 6.14.1 se distingue surtout par un changement notable dans le navigateur Tor Browser. La technologie de confinement utilisée pour la sécurité est désormais plus souple. Ainsi, plutôt que de limiter l’écriture des fichiers dans le seul dossier Téléchargements et la lecture à quelques répertoires, les accès peuvent se faire maintenant sur l’ensemble des dossiers.

L’équipe indique que cette amélioration est permise par XDG Desktop Portal, qui fournit un accès à des fonctions standards d’un système comme les fenêtres de dialogue pour les fichiers, le presse-papiers ou encore l’ouverture des liens.

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**Non au transfert des données de santé de 10 millions de Français dans le cloud de Microsoft**

Le 11 mars, la Cnil a donné son feu vert au projet Darwin EU qui prévoit un transfert massif d’informations de la Cnam vers le géant de la Tech domicilié aux Etats-Unis et sous la coupe des autorités américaines. Un collectif prépare un recours devant le Conseil d’Etat et appelle syndicats, associations et personnalités à le rejoindre.

Une chance sur sept. Vous avez une chance sur sept de voir vos données de santé migrer dans le cloud de Microsoft et tomber sous les lois américaines et donc sous le bon vouloir de son président Donald Trump et du patron du Doge, Elon Musk. Alors heureux ? Eh oui, vous allez peut-être faire partie des 10 millions de Français et Françaises tirés au sort dans le cadre du projet Darwin EU coordonné par l’Agence européenne des médicaments et conduit, en France, par le groupement d’intérêt public «Plateforme des données de santé», plus connu sous le nom de Health Data Hub (HDH).

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**Kali Linux**

Kali Linux est une distribution Linux open source, basée sur Debian, orientée vers diverses tâches de sécurité de l’information, telles que les tests de pénétration, la recherche sur la sécurité, lainformatique médico-légale et l’ingénierie inverse.

Tous les outils dont vous avez besoin

La plateforme de test de pénétration Kali Linux contient une vaste gamme d’outils et d’utilités. De la collecte d’informations aux rapports finaux, Kali Linux permet aux professionnels de la sécurité et de l’informatique d’évaluer la sécurité de leurs systèmes.

Découvrez tout sur les outils de Kali

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**EU-OS : Un projet de distribution Linux Européenne**

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**La nouvelle mise à jour du kernel Linux devrait booster les performances des distributions gaming comme SteamOS**

Le kernel Linux 6.14 vient d’être officiellement lancé, promettant des améliorations de performances spectaculaires pouvant atteindre jusqu’à 150% pour les jeux Windows exécutés sous Linux. Cette mise à jour cruciale pour l’écosystème gaming sous Linux introduit plusieurs optimisations significatives dont les distributions comme SteamOS et Bazzite pourront tirer profit de façon inégale.

Alors que Valve a récemment déployé la version preview de SteamOS 3.7.0 avec le kernel 6.11, la communauté Linux s’enthousiasme déjà pour les avancées du tout nouveau kernel 6.14. Les mises à jour du noyau Linux suivent des cycles de développement rapides, mais leur intégration dans les distributions comme SteamOS suit généralement un calendrier plus conservateur pour garantir la stabilité. Cette différence de rythme crée un écart technologique que certaines distributions alternatives comme Bazzite s’efforcent de combler plus rapidement.

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**GIMP 3.0 est disponible**

Après sept années de développement, le célèbre éditeur d’images open source GIMP franchit une nouvelle étape majeure avec la sortie de sa version 3.0. Il aura fallu de nombreuses contributions de développeurs, designers, artistes et membres de la communauté pour aboutir à ce résultat. Depuis GIMP 2.10, sorti en 2018, la feuille de route a intégré des centaines d’améliorations et de corrections, préparant le terrain pour l’arrivée de nouvelles fonctionnalités et d’une refonte technique en profondeur.

On analyse avec vous ce qui a changé depuis la dernière version et l’introduction des « versions candidates » fin 2024.

C’est quoi GIMP ?

GIMP (GNU Image Manipulation Program) est un logiciel libre d’édition d’images qui couvre à la fois la retouche photo, le dessin, le photomontage ou encore la création d’illustrations. Son interface personnalisable, sa gestion avancée des calques, sa compatibilité avec de nombreux formats et son extensibilité via des scripts ou des plugins lui valent un succès non démenti depuis plusieurs années, aussi bien auprès du grand public que des professionnels.

GIMP 3.0 : les nouveautés

GIMP 3.0 marque un tournant dans l’histoire de ce logiciel libre incontournable.

L’une des grandes révolutions de cette version 3.0 réside dans l’édition non destructive. Il devient possible de revenir sur l’application d’un filtre longtemps après son usage, tout en profitant d’un aperçu sur la zone de travail. Cette nouvelle approche s’accompagne d’un moteur de rendu mis à jour, capable de traiter plus efficacement les images, et d’une gestion des calques repensée, permettant la sélection multiple, le déplacement ou la transformation groupée d’éléments. Par ailleurs, la gestion des couleurs bénéficie d’une amélioration continue pour s’adapter aux exigences professionnelles, que ce soit pour la retouche photo ou l’illustration.

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**Debian 12.10 intègre 43 correctifs de sécurité**

Nouvelle mise à jour d’entretien pour Debian 12, environ deux mois après la précédente. Cette version 12.10 apporte précisément 43 correctifs de sécurité et 66 correctifs généraux.

Rappelons que ces mises à jour ne sont en fait pas installées telles quelles sur les systèmes en place. Les correctifs arrivent en effet au fur et à mesure : ils n’attendent pas d’être réunis dans une version spécifique.

L’intérêt de ces versions tient dans la création de nouvelles images ISO qui servent à installer le système, en partant d’une base presque à jour. Les architectures prises en charge sont i386, amd64, ppc64el, s390x, mips64el, mipsel, MIPS, Armel, ARMhf et AArch64.

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**Comment utiliser ChatGPT pour écrire du code – et mon astuce préférée pour déboguer ce qu’il génère**

L’IA peut écrire du code utile. Mais aussi des choses infâmes. Voici mes conseils pour tirer le meilleur parti de l’IA pour la programmation.

L’une des découvertes les plus intrigantes de ChatGPT est qu’il est capable d’écrire du bon code. Je l’ai testé pour la première fois en 2023 lorsque je lui ai demandé d’écrire un plugin WordPress. ChatGPT a fait du bon travail. Mais il s’agissait d’un projet simple.

Pour aller plus loin, pouvez-vous utiliser ChatGPT pour écrire du code plus complexe, et dans le cadre de votre travail quotidien ?

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**Debian 13 : version alpha, Linux 6.12 LTS, RISC-V 64.**

La distribution Debian poursuit son évolution avec la mise à jour 12.9, qui corrige plus de 110 bugs et failles de sécurité.

Parmi les principales nouveautés de cette version :

  Noyau Linux 6.12 LTS : cette version devient la nouvelle référence par défaut.
  Premier support de l’architecture RISCV64, qui correspond à la version 64 bits du RISC-V.
  Retrait du support des architectures CPU ARMel et i386 dès l’Alpha 1.
  Nouveau thème par défaut : Ceratopsian.
  Suppression des packages non-free firmware.
  Mise à jour de plus de 42 800 packages, incluant GNOME, KDE Plasma, MATE, LibreOffice, MariaDB, etc.
  Prise en charge du Secure Boot sur l’architecture ARM64.

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**Deux nouveaux visages au conseil d’administration de la Fondation Linux**

La Fondation Linux, organisation à but non lucratif favorisant l’innovation de masse grâce à l’open source, vient de renouveler une partie de son conseil d’administration avec l’élection de deux représentants. Takehisa Katayama de Renesas et Emilio Salvador de GitLab rejoignent ainsi l’instance dirigeante de cette organisation majeure de l’écosystème open source. Qui sont-ils ?

Annoncée le 20 février dernier par voie de communiqué, cette nomination s’inscrit dans le cadre du renouvellement régulier des instances de gouvernance de la Fondation Linux.

Un conseil d’administration renouvelé pour 2025

Après des élections, Takehisa Katayama a été réélu pour représenter les membres Gold, tandis qu’Emilio Salvador a été élu pour représenter les membres Silver.

Cette élection souligne l’importance croissante de la diversité des perspectives au sein des organisations qui façonnent l’avenir des technologies open source. Tous deux exerceront un mandat de deux ans, contribuant à façonner la vision stratégique de la Fondation alors qu’elle continue de stimuler l’innovation, la collaboration et l’adoption de l’open source.

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**40 ans de FSF : une vente aux enchères historique le 21 mars**

Cette année, la Free Software Foundation (FSF) célèbre son 40ᵉ anniversaire. À cette occasion, l’organisation fondée par Richard Stallman a réservé quelques surprises à ses membres et à la communauté du logiciel libre. Parmi les festivités prévues, la FSF vient d’annoncer une vente aux enchères inédite de pièces emblématiques de son histoire, dont des dessins originaux liés à GNU, des prix décernés à des contributeurs, et du matériel informatique à valeur historique.

Après avoir gardé le mystère sur les objets qui seraient proposés, la FSF a désormais dévoilé plusieurs joyaux qui feront partie de l’enchère. Le coup d’envoi sera donné sous la forme d’une vente silencieuse dès le 17 mars, pour se poursuivre jusqu’au 21 mars.

Chaque jour, de nouveaux objets de collection seront révélés, avant de culminer par une vente aux enchères en direct, programmée le 23 mars 2025 de 14h00 à 17h00 (EDT). En Europe (Paris/Bruxelles), le direct se tiendra de 19h00 à 22h00.

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**GNOME 47.4 et 48 Beta disponibles : quelles nouveautés ?**

Durant le week-end, l’équipe de développement de GNOME a publié coup sur coup deux versions. La première, stable, contient des améliorations pour l’actuelle branche 47 et est diffusée sur l’ensemble des distributions Linux l’utilisant. L’autre, en bêta, représente la prochaine branche majeure et contient des nouveautés plus importantes.

On commence donc avec GNOME 47.4, qui ne devrait pas provoquer un trop fort enthousiasme, de l’aveu même des développeurs, qui estiment la mise à jour « ennuyeuse ». Contrairement à KDE 6.3 que nous évoquions la semaine dernière, GNOME 47.4 vient principalement corriger des problèmes, moins d’un mois après la version 47.3. Des corrections liées aux performances

Plusieurs points sont quand même intéressants. Ainsi, sur le gestionnaire de fichiers Nautilus, l’équipe met en avant une hausse des performances sur les opérations de suppression de fichiers par lots. Éditeur de texte reçoit lui aussi des modifications liées aux performances. Par exemple, l’application s’assure désormais que le contexte de recherche est bien effacé à la fermeture d’un onglet pour empêcher des calculs en arrière-plan.

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**Mastodon adopte une fonctionnalité très attendue : la « Citation » des publications**

Certes, on parle beaucoup de Bluesky en ce moment, mais le réseau social décentralisé Mastodon poursuit également son évolution. Sa dernière nouveauté : la possibilité de « citer » une publication (ou Quote Post), une fonctionnalité qui avait longtemps été écartée. Désormais, Mastodon s’efforce de l’introduire de manière à préserver l’esprit d’ouverture et de bienveillance qui caractérise le Fediverse.

Sur de nombreux autres réseaux sociaux, la citation est un moyen pratique de mettre en avant un contenu tout en ajoutant un commentaire personnel. Les communautés qui s’organisent par ce biais peuvent développer un véritable esprit de consensus et enrichir un débat. Chez Mastodon, le refus initial de la fonction venait de la crainte d’usages malveillants : citation hors contexte, harcèlement ciblé, etc. Cependant, l’absence de ce format rebutait une partie des utilisateurs potentiels, qui y voyaient un frein à leurs échanges ou à leur arrivée sur le Fediverse. Conscients de cet enjeu, les développeurs ont donc travaillé à une version plus « sécurisée » de la citation.

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**Pour Mozilla, le Paris AI Action Summit a placé le curseur de l’IA sur l’open source**

La présidente de Mozilla, Mitchell Baker, a profité du Paris AI Action Summit pour réaffirmer l’importance de l’ouverture dans le développement de l’intelligence artificielle. Selon elle, l’open source n’est plus perçu comme un risque potentiel, mais bien comme un levier essentiel pour assurer la fiabilité et l’intérêt général de l’IA. Plusieurs annonces majeures ont marqué ce sommet : l’Union européenne et l’Inde ont souligné leur volonté de privilégier des solutions ouvertes et collaboratives, tandis qu’Emmanuel Macron a annoncé un investissement de 109 milliards d’euros dans les infrastructures de calcul dédiées à l’IA.

Sur le terrain de l’“IA d’intérêt public”, la création de Current AI (avec un fonds initial de 400 millions de dollars) et de ROOST, une structure dédiée à la mise à disposition d’outils de sécurité IA, symbolise ce tournant en faveur de l’ouverture et de la coopération internationale.

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**L’APRIL se mobilise pour la sauvegarde des logiciels libres de caisse**

La loi de finances pour 2025, définitivement adoptée par l’Assemblée nationale puis le Sénat les 5 et 6 février, supprime la possibilité pour les éditeurs et intégrateurs de logiciels de caisse d’attester eux-mêmes de la conformité de leurs solutions à la réglementation fiscale. Seule la certification, plus coûteuse et plus contraignante, restera donc autorisée. Une évolution qui inquiète fortement l’APRIL, l’association française de promotion et de défense du logiciel libre.

L’APRIL estime que cette suppression menace de nombreuses petites structures et éditeurs qui, jusque-là, s’appuyaient sur l’auto-attestation pour prouver la conformité de leurs logiciels de caisse libres. Avec la fin de cette option, ces acteurs risquent de se retrouver exclus du marché, faute de pouvoir supporter les frais et la complexité de la certification. Malgré des mises en garde, le Parlement a maintenu cet amendement, se heurtant à l’avis même de l’ancien ministre des Comptes publics, qui redoutait l’impact sur l’innovation et le risque d’entraver les nouvelles initiatives.

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**Asahi Linux perd son principal développeur après des tensions avec Linus Torvalds**

Le projet Asahi Linux, pionnier du support Linux sur les puces Apple Silicon, subit un coup dur. Son leader historique, Hector Martin, claque la porte en dénonçant les méthodes de Linus Torvalds, créateur du noyau Linux. Un départ qui intervient après des mois de tensions autour de l’intégration du langage Rust.

Depuis 2021, Asahi Linux permettait d’exécuter Linux sur les Mac M1/M2 grâce au travail acharné d’Hector Martin et son équipe. Mais ce vendredi 14 février 2025, le développeur annonce sa démission sur son blog personnel, pointant du doigt la gestion « défaillante » de Linus Torvalds. Cette crise survient dans un contexte de débats houleux sur l’évolution technique du noyau Linux, où le langage Rust joue un rôle central.

Conflits techniques et management contesté

La goutte d’eau remonte à un désaccord technique sur l’intégration des pilotes Rust dans le noyau Linux. Hector Martin avait publiquement soutenu cette initiative face à l’opposition de certains mainteneurs, comme Christoph Hellwig. Une position qui lui a valu une rebuffade publique de Linus Torvalds : « Et si le problème venait de vous ? », avait rétorqué le créateur de Linux, critiquant les « campagnes sur les réseaux sociaux » menées par Martin.

Pour l’ex-leader d’Asahi Linux, cet incident illustre un « échec majeur de leadership ». Dans un billet détaillé, il dénonce un système qui laisse les mainteneurs de sous-projets « abuser de leur position sans conséquences », citant le départ d’autres contributeurs comme Wedson Almeida Filho (Microsoft) en 2024. Une critique qui résonne avec le rapport 2024 de Sonatype : plus de 300 000 projets open source ont ralenti leurs mises à jour ces quatre dernières années, signe d’un épuisement généralisé.

Malgré ce coup de tonnerre, le projet devrait survivre. Une équipe de sept développeurs – dont Alyssa Rosenzweig et Sven Peter – prend la relève. Leurs priorités : finaliser le support des Mac M3/M4 et combler les lacunes techniques (microphones internes, écrans USB-C…).

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**Marseille se dote, à son tour, d’un campus cyber**

Inauguré à la fin de l’année 2024 par Michel Van den Berghe, à l’époque président du campus cyber national, le Campus Cyber Région Sud/Euromed est aujourd’hui le sixième en France, après Lyon, Lille, Bordeaux, Caen et Rennes.

La métropole Aix-Marseille Provence est le 2e territoire le plus important en France après le grand Paris, en matière de développement économique, avec une taille quatre fois plus importante pour 2,8 millions d’habitants. La région a été récompensée en 2022 et 2023 comme capitale de l’innovation selon l’Union européenne. Cette distinction est notamment liée aux différentes industries présentes dans la région et les conséquences en matière de cybersécurité. Principale zone de défense du pays

En effet, la région PACA est la 1re zone de défense du pays avec la plus grande base navale et la plus grande base aérienne en Europe. Marseille accueille plusieurs datacenters parmi les plus importants du pays et 18 câbles sous-marins y arrivent, permettant de relier plus de 5 milliards de personnes sur la planète. De quoi positionner la cité phocéenne comme 6e hub mondial (avec l’ambition de rejoindre le top 5 au plus tard en 2026).

Cette situation s’explique aussi par la forte concentration d’entreprises à très forte valeur ajoutée opérant dans la région. C’est par exemple Naval Group, Dassault Aviation, Airbus Hélicoptères ou encore l’armateur CMA-CGM – victime d’une cyberattaque en septembre 2020.

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**Rust dans le noyau Linux : nouvelles bisbilles, Linus Torvalds s’en mêle**

Le noyau Linux contient du code Rust depuis bientôt trois ans. De petits ajouts, qui ont surtout consisté pendant un temps à permettre à du code Rust d’être ajouté, notamment dans les pilotes. Mais la progression du langage dans le noyau reste complexe.

C’est ce qu’a tenté de faire Hector Martin. Si le nom vous parle, c’est peut-être parce qu’il est le fondateur et développeur principal de la distribution Asahi Linux, spécialisée dans le support matériel des Mac équipés d’une puce Apple Silicon. Un travail qui l’a mené d’ailleurs à la faille « M1RACLES » dans les puces M1. Ou peut-être parce qu’il fut un redoutable hacker, spécialisé dans les consoles de jeu, tout particulièrement les PlayStation et la Wii.

Garde-barrières

Le développeur a toutefois un problème : il promeut activement l’usage de Rust dans le noyau Linux et le processus de révision de ce dernier est bien trop lent selon lui. Le mois dernier, il a souhaité pousser un patch qui aurait permis aux pilotes de périphériques écrits en Rust de faire appel à la fonction DMA (Direct Memory Access) du noyau. Refus catégorique de Christoph Hellwig, mainteneur principal du noyau.

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**Tails 6.12 : améliorations de la sécurité et mises à jour logicielles**

Le système d’exploitation GNU/Linux Tails, popularisé par Edward Snowden et dont le destin est désormais lié à Tor, poursuit son évolution avec la sortie d’une mise à jour destinée à corriger plusieurs bugs et à apporter les applications ainsi qu’un noyau plus récents. Résumé des nouveautés de Tails 6.12.

Le projet Tails confirme la disponibilité de Linux Tails 6.12. Il s’agit de la dernière version de la distribution sécuritaire. C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Vous pouvez soutenir le projet Tor via cette page de dons. Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB.

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**Linux 6.14-rc1 : quelles nouveautés derrière les 500 000 lignes de code modifiées ?**

Même une petite mise à jour du noyau peut apporter des changements significatifs. Voici ce qui a été amélioré.

Linus Torvalds, le créateur de Linux, a qualifié la nouvelle version du noyau 6.14 de « minuscule ». Une affirmation à nuancer : cette mise à jour intègre tout de même près d’un demi-million de lignes modifiées et plus de 10 000 commits. « En réalité, sans compter les fusions, on tourne autour de 9 300 commits », précise Torvalds. Si cette itération reste plus légère que les versions habituelles, le volume des changements reste trop conséquent pour être listé en détail.

  [[https://www.zdnet.fr/guide-achat/les-meilleures-distributions-linux-pour-les-debutants-39954514.htm|Les meilleures distributions Linux pour les débutants]]

Une mise à jour centrée sur l’optimisation

Vous l’aurez compris, bien que cette mise à jour soit mineure, elle apporte tout de même des changements significatifs, notamment en matière d’optimisation.

Parmi les évolutions notables, on retrouve des améliorations pour le RAS (fiabilité, disponibilité et maintenance), des correctifs liés aux spéculations sur le processeur, un renforcement de la virtualisation chiffrée sécurisée ainsi que des optimisations pour le chargeur de microcode. Autant d’ajouts qui, sans révolutionner le noyau, contribuent à renforcer la stabilité et la sécurité du système.

Le noyau bénéficie ainsi de mises à jour pour les SoC ARM et RISC-V, d’améliorations des systèmes de fichiers Btrfs, XFS, GFS2, F2FS et NTFS3, ainsi que d’un perfectionnement du filtre de paquets Berkeley. Parmi les nouveautés notables, on retrouve également la prise en charge des classements de cœurs préférés via AMD pstate, un nouveau contrôleur pour la gestion de la mémoire système et un accélérateur dédié aux NPU AMD XDRNA Ryzen AI.

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